Poussé par le segment de la mobilité (+8%) et une forte croissance du commerce électronique, le groupe BERNER a annoncé ses résultats, il démarre son exercice fiscal 2023-2024 avec succès. Au cours du premier semestre de ce dernier (avril à septembre), le groupe familial a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 581 millions d’euros, ce qui constitue un nouveau record historique pour la firme. Le groupe BERNER lutte ainsi contre les conditions de marché qui ne cessent de se dégrader, notamment dans le secteur de la construction.
La mobilité joue un rôle déterminant
Dans le secteur de la distribution omnicanale, le groupe a augmenté son chiffre d’affaires d’environ 5% avec les marques BERNER et BTI by BERNER pour atteindre plus de 548 millions d’euros. La branche de la mobilité a joué un rôle déterminant dans ce résultat. Le spécialiste B2B y a enregistré une croissance de son chiffre d’affaires de 8% au cours des six premiers mois de son exercice fiscal 2023-2024. L’entreprise reste en outre sur la voie du succès notamment grâce à une approche internationale de ses clients « Grands-Comptes », où elle a pu à la fois prolonger (à long terme) des partenariats existants et initier de nouvelles collaborations avec d’autres grands noms du secteur.
Les canaux alternatifs de plus en plus appréciés par les professionnels
Le modèle commercial de BERNER repose sur le conseil personnalisé et donc sur les quelques 5 500 commerciaux de la marque en Europe, un chiffre en hausse de 4%. Parallèlement, le groupe BERNER développe de plus en plus ses canaux de distribution alternatifs. Dans des pays comme la France et le Luxembourg, les ventes par téléphone, les dépôts, l’e-Procurement et les autres canaux alternatifs représentent déjà plus de 40% du chiffre d’affaires total. Au cours du premier semestre de l’exercice en cours, le groupe a de nouveau enregistré une croissance à deux chiffres du commerce électronique. La part des ventes en ligne augmente en effet au sein du groupe BERNER pour atteindre un peu plus de 17%. Dans un nombre croissant de filiales en Europe (notamment en Italie, en France et au BeNeLux), au moins un euro sur cinq provient déjà d’Internet.
Perspectives sur les marchés européens
Les conditions économiques européennes et surtout allemandes ont massivement endigué la demande dans le secteur de la construction. La combinaison entre la crise de l’énergie, l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, pénalise ce secteur dans des proportions insoupçonnées. Dans le secteur automobile, l’orientation précipitée vers la seule mobilité électrique entraîne des difficultés d’approvisionnement et freine les ventes. Les politiques énergétiques affectent massivement la fabrication de matières premières en Europe, notamment dans le secteur de la chimie, et détériore drastiquement les conditions de production.
Le PDG émet des critiques claires
« Compte tenu du contexte, je suis sacrément fier de la performance réalisée par mon équipe au premier semestre. Nous sommes en bonne voie et encore l’un des seuls acteurs à la croissance rentable sur nos marchés », déclare le PDG Christian Berner. « Cependant, le fait est que nous nous battons dans un marché qui s’effondre massivement. La situation économique en Allemagne et en Europe est dramatique, tandis que la concurrence internationale avance sans pitié. Nous sommes menacés par une nouvelle désindustrialisation à venir, avec de graves conséquences en termes de prospérité et d’emploi. » Berner ajoute : « En tant qu’entreprise familiale, nous continuerons dans la mesure du possible à prendre une part de responsabilité dans la société et donc à aider ceux dans le besoin ».
