Les chocs au niveau du crâne font partie des incidents les plus fréquents sur le lieu de travail, et sont à l’origine de nombreuses blessures, dont certaines peuvent avoir de graves conséquences. Le port d’un casque ou d’une casquette antichoc est donc parfois vivement conseillé. Regardons ensemble quels sont les critères à prendre en compte pour bien choisir votre casque ou casquette antichoc.
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Comment choisir un casque antichoc ?
Pour choisir le bon casque de chantier antichoc, il convient de bien connaître les différents risques découlant de son activité professionnelle, de même que les normes régissant le port du casque sur un lieu de travail donné.
Vous serez également bien avisé de prendre en compte les diverses contraintes sécuritaires et pratiques, concernant aussi bien l’espace professionnel que le porteur du casque ou de la casquette antichoc.
Analyser les risques encourus durant une activité professionnelle
Les risques encourus par les professionnels sur leur lieu de travail peuvent prendre des formes aussi diverses que multiples. Il peut s’agir de :
- Chutes de débris, de matériaux ou d’outils ;
- Chocs contre un obstacle fixe (plafond, poutre, angle saillant…) ;
- Chute sur la tête du travailleur ;
- Projection de liquide brûlant ou corrosifs, de métal en fusion ou d’étincelles.
Le fait de protéger la tête doit se faire sans gêner les activités courantes et sans créer un nouveau danger pour le travailleur. Ce dernier peut être amené à conduire des engins, à travailler au contact de courant électrique, ou à subir des contraintes thermiques et des intempéries. Le casque antichoc idéal doit donc garantir une bonne visibilité, être un bon isolant électrique, être fixé solidement par une jugulaire, être bien ventilé, et protéger des écoulements d’eau.
Choisir la norme adéquate en fonction de ses activités
Les normes européennes indiquent 4 niveaux de protection de la tête concernant les casques antichocs :
- EN 397 : casque de protection antichoc d’usage courant, apportant une protection simple de la tête contre les chocs, la perforation et les chutes d’objets ;
- EN 14052 : casque antichoc de haute performance, avec une bonne résistance aux perforations et aux chocs violents ;
- EN 50365 : casque d’électricien, apportant une isolation contre les courants électriques faibles ;
- EN 812 : casque de sécurité, dit « anti-heurt », offrant une protection contre les projections peu violentes.
Comment choisir une casquette antichoc ?
Moins connues que les casques de chantier antichocs, les casquettes antichocs peuvent vous apporter bien des solutions lors de vos interventions professionnelles.
Qu’appelle-t-on une casquette antichoc ?
Une casquette antichoc, aussi appelée casquette de sécurité, casquette coquée ou encore casquette anti-heurt, est une casquette classique avec visière, à laquelle a été ajoutée une coque sur la partie crânienne. Cette coque est souvent composée de la même matière que celle qu’on retrouve sur les casques antichocs. Cet équipement de protection individuelle présente, par ailleurs, un niveau de protection différent de celui que peut apporter un casque antichoc, l’objectif des deux équipements étant assez différent dans sa mise en œuvre.
Quelle est l’utilité d’une casquette antichoc ?
Une casquette antichoc dotée d’une coque apporte une protection contre les heurts éventuels sur des objets aux arêtes tranchantes, immobiles et dures. Les notions de dureté et d’immobilité ont une importance primordiale. En effet, les casquettes antichocs n’ont pas pour objectif de protéger les porteurs contre les chutes d’objets lourds, les objets en mouvement, ou les effets des projections.
Leur protection est très efficace contre les objets inertes susceptibles de provoquer des blessures superficielles et des coupures.
À quelle occasion faut-il porter une casquette antichoc ?
On dit habituellement que les casquettes antichocs sont à privilégier pour les travaux d’intérieur, que ce soit dans l’industrie, dans le second œuvre du bâtiment ou dans la logistique.
Lors de l’évaluation précise des risques professionnels, si vous constatez que des charges en suspension ou des percussions d’objets lourds en mouvement peuvent causer des blessures importantes, le port du casque antichoc sera obligatoire. Par contre, si vous ne risquez que des blessures superficielles causées par des objets durs et immobiles, alors la casquette antichoc fera parfaitement l’affaire.
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