Choisir des lunettes de protection efficaces contre les risques auxquels vous êtes exposé

Sur les chantiers ou dans les usines, il est parfois nécessaire de protéger vos yeux, ou ceux de vos employés. Aussi, cette partie très sensible du corps est facilement exposée. Alors, les agressions potentielles sont nombreuses. Environ 8% des accidents du travail déclarés concernent les yeux. Voici une liste non exhaustive des risques rencontrés dans les secteurs de la construction, de la mobilité et de l’industrie.

Thermique : projection de solide ou de liquide chaud, émission de rayonnements intenses.
Mécanique : éjection/projection de particule coupante ou non, choc.
Biologique : agroalimentaire + médical + gestion des déchets.
Rayonnements optiques : surexposition aux rayonnements infrarouges, UV ou lasers.
Chimique : projection de poussière, gaz, aérosol ou vapeur toxique.
Électrique : coup d’arc ou flash pouvant entraîner des lésions ou des brûlures.

Ainsi, le port de lunettes de sécurité est obligatoire dès que l’on constate des risques mécaniques, de rayonnement ou dus à des liquides.

Quels choix sont disponibles ?

Premièrement, assurez-vous de bien identifier tous les risques auxquels vous ou votre personnel êtes exposé(s).

Les lunettes de sécurité sont divisées en 3 catégories, définissant la classe de qualité optique des verres.

– N°1 : exigence de qualité supérieure pour utilisation continue.
– N°2 : exigence de qualité moyenne pour un port intermittent.
– N°3 : aucune exigence de qualité optique pour des utilisations brèves et occasionnelles.

Deuxièmement, on les classe en fonction de leur résistance mécanique à une température de + 23°C :

– S : solidité renforcée, résistance aux chocs d’une bille d’acier de 43g lancée à 5.1 m/s.
– F : résistance à l’impact de faible énergie d’une bille de 0.86g lancée à 45 m/s.
– B : résiste à l’impact d’énergie moyenne d’une bille de 0.86g propulsée à 120 m/s.
– A : résistance à la même bille cette fois-ci lancée à 190 m/s.

Aussi, pour des conditions d’utilisation à des températures plus extrêmes, on procède à des tests selon la norme EN 166. Les températures de test sont comprises entre – 5°C et + 55°C.

– 9 : oculaires sur lesquels les métaux fondants et les liquides chauds n’ont pas d’impact et n’adhèrent pas.
– K : résistance à la décoloration.
– N : pas de formation de buée.

Troisième point, il vous faudra choisir des verres teintés ou non. Il existe aujourd’hui des verres de transition. Comme les masques de soudage actifs, ils s’adaptent à la luminosité ambiante.

Votre choix devra se faire entre les lunettes à branches, les lunettes masque et les écrans faciaux, dans l’ordre croissant de protection. Celles à branches ont parfois des protections latérales et une correction visuelle.

Quant aux « masques », ils protègent non seulement les yeux mais aussi la zone du visage qui les entoure. C’est pourquoi, ils étanchéifient toute la zone protégée. Les écrans protègent en plus le visage et une partie du cou. Cependant, ils ne sont généralement pas étanches.

Dernier point, l’ergonomie, le poids et le confort des lunettes de protection seront les dernières données sur lesquelles vous devrez vous pencher.

Quelques normes à prendre en considération

La norme EN 166 réglemente le port de la protection oculaire. Ensuite, la norme EN 169 régule les protections oculaires destinées à la soudure et aux techniques similaires. Puis vient la norme EN 170 qui détermine les caractéristiques de filtrage des UV. EN 171 celles des infrarouges et les caractéristiques des protections solaires correspondent à la norme EN 172.

Lunettes de sécurité, notre sélection

Nous vous invitons à découvrir différents modèles de lunettes extraits de notre gamme.

Lunettes de protection type Comfort Lunettes de protection type Ultravision Lunettes de protection type Elasto Lunettes de protection type Cool Man
Comfort Ultravision Elasto Cool Man
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