Obligatoire depuis 1992 en France, le contrôle technique doit être réalisé tous les deux ans et permet de vérifier le bon fonctionnement et la sécurité d’un véhicule. Il contribue également à améliorer l’état du parc automobile, à veiller au respect de l’environnement et à renforcer la sécurité routière.
Cependant, il ne se conformait pas (encore) aux directives européennes. Et la commission européenne estimant qu’il existe un lien entre le nombre de défaillances techniques et le nombre de morts sur les routes, la France a dû réviser sa copie et mettre en place un nouveau contrôle technique. Son entrée en vigueur doit intervenir au mois de mai 2018. Pour les propriétaires d’un véhicule, cela n’est pas forcément synonyme d’une bonne nouvelle puisqu’il sera plus sévère et par conséquent, plus cher.
A ce jour, lors de cet examen, les techniciens examinent 123 points de contrôle minutieusement avec 453 défauts possibles. La première fois, il faut le réaliser dans les six mois précédant la quatrième année d’une automobile. Puis, tous les deux ans. Mais à partir de mai 2018, cela change. Les points de contrôle à vérifier augmentent pour passer à 132. C’est également le cas des défauts, que l’on appellera des défaillances, et qui s’élèveront à 606. De même, trois catégories permettent de les classer :
– les mineures (au nombre de 139) qui n’empêchent pas une voiture de rouler ;
– les majeures (340) qui représentent un danger potentiel ;
– les critiques (127) qui entraînent l’immobilisation d’une automobile car elles indiquent un danger immédiat.
Et comme il y a plus de points à examiner, cela entraîne une hausse des tarifs, en moyenne de 15 à 20%. En outre, le prix de la contre-visite se situera certainement entre 20 et 30€.
Au premier abord, ces changements peuvent sembler dérisoires. Seulement, quand on se penche sur les détails, on se rend compte qu’ils sont plus importants, notamment en ce qui concerne les défaillances. Jusqu’en mai 2018, lorsque le technicien détecte des défauts, il faut les corriger avec ou sans obligation de contre-visite. Il faut alors réaliser les opérations dans un délai de 2 mois.
Dès mai 2018, il faudra tenir compte de la catégorie d’une défaillance pour savoir si une contre-visite est nécessaire par exemple. En cas de défaillances mineures, il faudra faire réparer un véhicule. Une contre-visite n’est pas nécessaire. En cas de défaillances majeures, la contre-visite devient une obligation et l’automobiliste aura un délai de deux mois pour effectuer des réparations. Par contre, si les défaillances sont critiques, l’automobile sera immobilisée et une interdiction de rouler s’appliquera à partir de minuit le jour du contrôle. Dans ce cas, le propriétaire disposera de deux mois pour faire réaliser les réparations. Là aussi, la contre-visite sera une obligation.
Notons qu’en cas de défaut de contrôle technique, le montant de l’amende reste le même : 135€ ou 90€ si paiement immédiat. Mais avec cette nouvelle méthode, il est fort probable que le nombre de contre-visite augmente. Enfin, les usagers seront sans doute nombreux à vouloir passer cette vérification avant mai 2018 … les plannings des centres de contrôle risquent donc d’être bien remplis !
Tout savoir sur la ventouse à pompe Vous déplacez souvent des éléments fragiles et très…
Scie sauteuse ou scie circulaire : quelles différences ? Tous les bricoleurs ont eu un…
Tout savoir sur le savon microbille Ceux qui sont en charge de la propreté et…
Tout savoir sur le serre-câble à étrier Dans la grande famille des petits accessoires indispensables…
Tout savoir sur le raccord express Petit accessoire bien connu dans les secteurs de l’irrigation…
La solive bois, un appui vital pour toutes les charpentes Les travaux de charpente sont…