Guide complet sur les joints coupe-feu : installation, types et normes

Joints coupe-feu : protection incendie optimale pour vos bâtiments

Les normes de sécurité incendie prévoient de multiples dispositifs pour limiter la propagation des flammes, de la fumée et des gaz toxiques en cas d’incendie. Parmi les installations à prévoir en prévention, les joints coupe-feu jouent un rôle majeur. Découvrez l’importance de ce type de joint, leur fonctionnement et la manière de les installer.

Joint coupe-feu : un rôle essentiel dans la prévention incendie

Un joint coupe-feu a pour rôle de limiter la propagation des flammes, des fumées et des gaz en cas d’incendie dans un bâtiment. L’objectif est alors de laisser le temps aux occupants d’évacuer les lieux, mais aussi d’aider à contenir le feu pour que les pompiers puissent intervenir plus facilement.

Pour cela, le joint coupe-feu doit être capable de résister à de très fortes températures pour une durée prolongée. Il est alors généralement placé sur les portes, les fenêtres, les murs et les planchers, et comble le vide et les interstices entre les éléments de construction. Au contact de la chaleur, le joint se dilate, créant une barrière coupe-feu très efficace.

Au-delà de leur rôle préventif face aux incendies, les joints coupe-feu ont aussi l’avantage de contribuer aux performances thermiques et acoustiques du bâtiment.

Les différents types de joints coupe-feu

Selon le type de bâtiment et le niveau de risque, il existe plusieurs sortes de joints coupe-feu.

Le joint coupe-feu intumescent

Particulièrement résistant à la chaleur, le joint intumescent se dilate sous la chaleur. Il obstrue alors tous les espaces qui pourraient laisser passer la fumée, les flammes ou les gaz. Ce type de joint est le plus répandu dans les bâtiments en France. Il est apprécié pour ses performances, mais aussi pour sa capacité à s’adapter à toutes les ouvertures et pour sa facilité d’installation.

Le joint coupe-feu en phosphate d’ammonium

Les joints en phosphate d’ammonium ont une résistance élevée à la chaleur, mais aussi aux intempéries et aux produits chimiques. Ils sont donc particulièrement utilisés dans des environnements dangereux ou difficiles. Applicable sur de l’acier, sur du bois, ou encore sur du béton, le joint coupe-feu à base de phosphate d’ammonium est facile à installer.

Le joint coupe-feu en silicone

Les joints en silicone sont également très efficaces pour créer une barrière puissante contre les flammes, les gaz et les fumées. Ils ont aussi l’avantage d’être résistants aux UV, aux intempéries et aux produits chimiques, et sont donc souvent appliqués dans les environnements complexes, et notamment dans les applications industrielles.

Le joint coupe-feu en acrylique

Les joints en acrylique sont composés d’un mélange d’additifs, de résines acryliques et de charges. Ils sont extrêmement résistants au feu et à la fumée, et sont très faciles à appliquer. Les professionnels le choisissent pour sa capacité à combler des espaces complexes ou larges.

Le joint de dilatation

Les joints de dilatation ont un rôle particulier, puisqu’ils protègent contre le feu, mais s’adaptent aussi aux mouvements naturels du bâtiment (vibrations, dilatation thermique…). Ces joints sont donc préconisés sur des constructions soumises aux variations de températures, à l’humidité ou aux mouvements sismiques.

Choisir et installer des joints coupe-feu conformes aux normes

L’installation de joints coupe-feu répond à des normes de sécurité incendie très strictes. Il faudra donc choisir le joint en fonction du type de construction, du niveau de résistance au feu attendu, des contraintes environnementales, mais aussi des normes en vigueur.

Ensuite, la mise en place des joints doit être réalisée par des professionnels du bâtiment ou des experts en sécurité incendie.

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